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Tidal

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3 décembre 2006

I'm not at all what I seem

Après une soirée sur un parking à chanter le générique de Malcolm et à regarder à moitié des films dans un fauteuil massant avec les meilleurs amis que je puisse avoir, je suis rentrée. L'autre me bombardait de textos. Je crois que je n'en avais rien à foutre. Minuit. J'appelle Théophile, mon Théophile qui dormait. Je l'imagine dormir comme un bébé dans son grand lit deux places, sans moi à cotès, j'imagine son dos, ses épaules, ses cheveux éparpillés et des yeux clos. Je l'appelle en pensant que je tomberais sur son répondeur. Mais il décroche, je l'ai reveillé. Et moi qui lui dit que je l'aime qu'il me manque, et lui la voix ensommeillée n'en répond pas moins.

Putain ça va. Ça va. Ce matin je me réveille, j'allume mon téléphone et j'ai deux messages alors ça va. Je me réveille avec le pull de mon chéri à cotès alors ça va. Je me réveille après avoir passé tout une après-midi et une soirée chez Valentine, avec des gens que j'aime, à bouffer des crèpes par dizaine, à rire comme une dingue. Ça va.
J'ai tendance à m'emporter. A sortir de la bonne route. A faire des choses stupides tout en sachant que je les regretterais. Je les regrettes. Tant pis. Si à 15 ans on a pas le droit aux faux pas alors on ne les fera jamais.

Be sure I'll stay.

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2 décembre 2006

I will not give up

I was nice.

La jalousie me fait faire des conneries. Je rempli mes week-ends. Je fait la fille qui s'en fou. Alors que...Alors que voilà. Camille, Camille, c'est si facile de descendre la pente...Mais la montée ? Tu y a pensé à la monté ? Non bien sur, toi, tu ne réfléchis plus. C'est plus simple, de ne pas réfléchir. Ça fait moins mal. Fait gaffe à toi.

Je l'aime encore et toujours.


07B_Tegan_and_Sara

Tegan and Sara. J'aime bien la photo.


27 novembre 2006

Incomplete

I used to like your smile...

Non, c'est pas pour les gamins. Pour les grands non plus. Vous ne comprendriez pas. Très facile de dire ça. C'est pour les entre-deux. Ce flottement un peu amer. Je l'ai en horreur et je l'aime, putain, je l'aime. Je flotte, je provoque, je fais des conneries, les réparent pour en refaire à cotès. Et personne ne s'en aperçoit. Je dis des choses, j'en pense d'autres et vice-versa. Je deviens très dangereuse. Je pousse un peu la tour en équilibre. Pour voir. Voir si ça s'écroule. Vous savez, ça me rassure de me faire peur. Ça tient. Très bien même. C'est du solide. Malgrès les petites entailles c'est du solide. Je m'éloigne un peu. Je teste. Juste comme un sourire. Furtivement. Je m'amuse. Aha, j'aime bien comme tu me vois. L'ennuie c'est que je ne suis pas comme ça. C'est une question de miroir c'est tout. Pour l'instant celui là me réconforte. Après on verra...Et toi, toi qui me fait du mal sans faire exprès, je ne t'ai jamais aimé autant. Je m'adapte. Fait tout ce que tu voudras. Vous trouvez ça malsain non ? C'est vrai. Je fait des entailles minuscules et la plaie se referme rapidement. On est toujours vivants, mon amour. J'ai si peur. Je repousse les limites. Mais tu es toujours là. Il faut se méfier de l'envie. C'est étrange. Et toi là, un an et t'es toujours là toi aussi ? Pas à cotès, un peu autour. You sway. Putain mais merde t'es toujours là ! J'ai rien fait pour que tu parte aussi. Toujours cette manie de tout garder.

You only find love once in your life, so I guess when you find it...You hold it right.

I'll hold you right.





24 novembre 2006

Red Cheeks

Putain, j'aurai quand même bien aimé...(sans faire exprès).


Jazzside_of_life_012


*more

22 novembre 2006

Toujours Fragile

La suite de cette journée.
En fait la répet c'était plutôt des chocapics devant des vidéos de skate, mais que voulez-vous, un mec reste un mec !
Je marchais dans le froid du chemin de chez-moi, et je croisais le monde à l'intérieur des bars, j'avais tellement envie de rentrer comme ça, de commander un chocolat ou un monaco et de m'assoier a une table toute seule avec une cigarette et un bouquin mais je n'avais pas le temps. Je suis rentrée et chanter m'avais écorcher le palais, j'ai bu des litres de jus d'orange. J'ai mis mes nouvelles photos sur mon ordinateur (dont les deux de l'article ci-dessous).

Wintertime_009






Wintertime_011

Ces deux là aussi. Les autres sont inconsevables en noir et blanc alors je ne les mettrais pas ici. Et oui je fait dans l'esthétisme. Ohlala il faut que je réenregistre certains morceaux qui sont affreusement mal calés, alors je vous laisse je suis perfectionniste. Pour Noël il me faudrait un nouvel appareil photo, une robe et du vernis à ongle, un beau collier, du rouge à lèvre. De l'amour, de l'amour.

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22 novembre 2006

Fragile

L'infirmière m'a dit que j'étais une personne fragile psychologiquement. J'ai fait une crise d'angoisse hier...Je me suis fait vraiment peur. Tout ça à cause d'une mini altercation avec mon chéri, et les larmes en engendre d'autre, et je craque. Pour de vrai. Je m'en veux d'être aussi stupide.

Wintertime_002

Bizarrement, je suis d'excellente humeur depuis hier soir. Lunatique. Un peu trop. Je vais avoir un chien dans de mois...Il va surement s'appeler Charly, j'ai passé la soirée d'hier à envoyer des photos à Théo. J'écoute Marcus Miller. Bientôt, je vais chez David pour une repet'. Demain soir je vais au théatre, je dors chez moumour. Tout va bien. Sauf moi, mais c'est pas grave

Je me sens étrange tout de même, ils m'ont donné des numéros de psychologues pour adolescents. Je n'aurai jamais pensé être de ces personnes trop fragiles. En fait si. Pourtant je suis l'une des plus heureuses du monde. Mais...j'ai tout à perdre. La moindre ombre et je me sens m'effondrer. Dommage. Je ne sais pas qui je suis mais j'aurai pu être forte. Dommage. Surtout pour vous, ceux sur qui je m'appuie. Tout les jours, ça ne doit pas être facile. Tant pis. Je vais essayer de vous garder.

Wintertime_006

Cette photo, on trainait les rues pour la fraicheur, lendemain de fête, fatigués mais tout les deux. De bons souvenirs. Je l'aime encore plus qu'avant.

Voilà, en esperant que la bonne humeur continue. Rien de pire que de pleurer devant les autres.

20 novembre 2006

Many roads that lead to you

Olala je suis censée réviser pour l'interro type bac regroupant SVT et Physique et qui sera ma note du trimestre ! Tant pis...

En cours de Français :

Fenetre

Je suis sagement derrière un bureau, dans une salle glacée. Je me fait littéralement chier. C'est dommage. Je ne veux pas être sage. Suis-je seulement sage ? Pas vraiment. La fenêtre. Quelques dessins de soleil, nuages absents, branches épineuses contre la vitre. Je m'enracine à mon stylo. La voix stridente du savoir se mouche. Doux silence mutilé. J'ai faim. 10h42. Candide et Cacambo rencontre un nègre à Surinam. Je suis esclave des études. On m'inclue joyeusement dans une masse de stylos. Je n'avais pourtant rien demandé. Et dire que hier matin je dormais aléatoirement sur son matelas et mon Théophile, tout près, lisais "Paradis Artificiels" de Baudelaire. Il est à l'autre bout de la salle. Je me retourne. L'école est une forme de restriction. Sa main distraitement sur mon corps, mon corps endormi sur le sommeil léger du bien-être. Flottons. Une pensée flotte. 10h47. Sorrow flotte, merde Sorrow empaillé, attention aux fenêtres ouvertes. J'avais tellement envie d'être la Franny de John Irving, ou alors la Clara de Daniel Pennac. Mais pas moi, putain pas moi, qui ne mange plus. Pas moi qui l'aime trop. En m'aimant si peu je ne pouvais que l'aimer trop, voilà ce que je me dis. Difficultés relationelles, je ne sais pas me faire des amis. Tout le monde se fou de ma pauvre gueule. Mais je suis la Camille d'un Théophile. Alors ça va, tout les jours, ça va. "Je t'ai acheté des cracottes au chocolat". Merci Papa. Mais en ce moment je n'ai plus trop faim. J'ai juste besoin de promesses. Une douce caresse de promesses sur ma peau. 10h52. 10h55. J'imagine le corps d'Anna Karénine écrasé sous le train. Pauvre Anna.

J'avance sur place. Tout à l'heure on jouait au poker avec des bonbons. Je me suis fait explosée. Tout à l'heure dans le car, je réfléchissais sur mon associabilité, et je me suis dit que ça me rendait malheureuse. Très. Mais putain, que voulez-vous que je fasse ? Je n'ai jamais su plaire.

Aujourd'hui j'ai mangé une part de pizza, un yaourt et deux mergezs au self. On a parlé de rien, des petits fous rires quotidien. I think that I'm getting a little sick of all of this. Ola, adolescente morose, je t'arrête tout de suite !

Tu vas finir par ne plus te reconnaître. (Trop tard...)








15 novembre 2006

Des choses simples qui ne le sont pas

Lentement.

Mercredi soir, je respire car oui, j'étais en apnée toute la journée dans mon cerveau, rubrique lycéenne, et je me regardais refléchir sur Candide, sur le Tibet, la géopolitique et les suites arithmétiques. Je regardais la petite tache rouge pale sur mon poignet droit qui devenait rouge vif a force de noircir des feuilles - oui parce que quand j'écris elle devient toujours rouge. Pas même le temps de penser à moi. A toi quand même. On avait une petite heure à nous en fin de matinée, juste pour revoir tes draps qui me manquait, vérifier que rien n'avait changer et qu'on avait toujours envie l'un de l'autre. Ça rassure. Je suis comme ça, toujours besoin d'être rassurée.

J'ai retrouver ce texte en cherchant une feuille de brouillon où j'avais esquissé le plus beau plan de commentaire littéraire qui n'était jamais sorti de ma tête :

On vit un peu. Je regarde les heures neiger. Mon attention s'envole. L'incessant va et viens des mots puis des voix, encore plus incessant que celui de toi dans moi, me tire et me plonge dans une stupeur fragile. On vivote, octobre. Je tapote sur la table avec deux de mes doigts. Comme je voudrais le froid de l'hiver, je voudrais vivre et frapper à grand coups. Peu m'importe où. Un peu au hasard, s'il vous plaît. Je meurs pour la moindre poussière de hasard et d'imprévu dans ce trop parfait emploi du temps qui rythme mes jours et mes nuits et mes nuits et mes jours...Je demande juste à ne pas savoir. Ne pas savoir ce qui va m'arriver à l'avance, juste ne m'attendre à rien et me surprendre à être surprise. Je mange peu, dors peu, travail peu. Je suis une demi-mesure, une petite moitié, ni triste ni folle de joie, ni folle tout court. Bordel.

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Bon je suppose que je l'avais écrit en cours, en octobre. J'aime bien retrouver ces petits instants dans les tirroirs. Mais mon tiroir préféré...tu sais j'ai un tirroir où j'ai mis tout les petits post-its retrouvés dans mes poches ou sur mes affaires, ou les petits mots dans ma trousse. Quand je crois que tu ne m'aime plus je l'ouvre. Je suis stupide. L'autre jour quand tu m'a demandé "Tu crois vraiment que je pourrais te trahir ?" j'ai répondu que je ne savais pas. C'est con, je suis jalouse. Jalouse de tout, de toutes, je suis laide et elles sont belles. C'est complétement nul. Je sais, je sais. Mais ce n'est pas très judicieux de faire des commentaires sur son poid à une adolescente. Pas très judicieux, je vous le dis à tous, non pas comme un reproche mais une remarque. Psychologique ? Je me sens horrible. Je voudrais être parfaite, merde, pourquoi tu ne me dis plus que je suis parfaite ?

Je pense que je suis parano ou il y a vraiment des choses qui changent. Il ne faudrait surtout pas que je cesse d'être "elle", la seule et l'unique. Pourtant j'ai l'impression d'être moins unique qu'avant.

12 novembre 2006

You won't forget me

Effectivement ça va mieux.

Je me nourris toujours exclusivement de coeurs de mandarines parce que ça donne l'impression de ne rien manger. Il y a des aller-retours de soleil dans ma chambre, elle est trop sombre. Je travail. Enfin, j'essaye. L'utopie. Vue par Thomas More, Rabelais et Voltaire. Mon utopie à moi c'est que tu sois là. Tout près.

"Il faudra des mois, des mois pour que je me rassasie des baisers à vous donner. Il faudra des ans de mois pour épuiser les baisers que je veux poser sur vous, sur vos mains, sur vos cheveux, sur vos yeux, sur votre cou..."

Mouhaha3





je suis tout au fond, mais c'est des escaliers


Il faut que je travaille. Je me demande "travailler pour quoi faire ?", pour avoir des notes ? passer mon bac ? et après ? Je ne veux pas savoir, c'est certainement très decevant.

Hier soir j'ai enregistré deux chansons jusqu'a minuit. J'ai une capsule de bierre dans la poche gauche de mon pantalon. Il est en velour noir. En ce moment j'ai les cheveux qui deviennent roux, mais ça passera. Avec le temps va, tout s'en va. Sauf toi. Toi tu reste. Je ne peux vraiment pas travailler, avec cette absence qui se coule dans tout les recoins de ma chambre.

Il faut tout de même essayer. Dans l'Ile de l'Utopie je ne serais pas obligée.


11 novembre 2006

Not so easy

October_003

Vous connaissez là chanson qui dit "Besoin de rien, envie de toi" ?
Aujourd'hui c'est "envie de rien, besoin de toi".
Rien de pire que de voir le merveilleux week-end prévu se casser la gueule à la dernière minute. Depuis hier soir je suis dans mon lit, vêtue du pull de Théophile et d'un espèce de pantalon gris avec des chats dessus taille 14 ans, ainsi que des chaussons à poils verts fluos. Je ne vois pas l'utiliter de me lever. A part peu être pour prendre le téléphone. Je ne vois aucune utilité nulle part. Je réuni tout les symptomes du week-end déprimant. C'est l'anniversaire de mon père.

Je télécharge des chants bulgares en mangeant des mandarines. Hier on est allé en cours de français légérements ivres, c'est passé plus vite que d'habitude. Je remonte la pente pour la descendre ensuite. Cela m'amuse oui. Je télécharge des montagnes russes sous-marines. Le lycée a décidé de nous pourrir la vie (quand je dis on ou nous il faut comprendre Théo et moi)(je suis arrivée au stade ou je ne fais plus aucune différence entre nos deux personnes).

Hier soir, je ne savais plus quoi faire à part être triste, alors je suis allée à la fenêtre, celle qui donne sur la rue. Je crois que je n'ai jamais eu aussi froid depuis la fois où je traversais des champs en t-shirt avec le vent comme un scalpe dans la gueule pour aller je ne sais plus où, faire je ne sais plus quoi, avec je ne sais plus qui. C'était il y a longtemps.

Tu me manques. Déjà. Je m'embarasse. J'ai besoin d'un pianocktail, je composerai un apéritif corsé de tristesse et amer de regrets . Je ferai plusieurs cul-secs de Ginette des Têtes Raides. Je voudrais être dans l'écume des jours.

On dirait pas à première vue, mais c'est pas si facile de s'aimer. J'en ai marre de gratter notre emploi-du-temps pour déceler le moindre petit créneau de 16h à 17h ou de 11h à 12h pour rester 45 minutes sous sa couette et repartir ensuite. Toute seule.

Je vais travailler, il n'y a plus que ça à faire. Ils disent qu'ils partiront. Je ne le dis pas car j'ai trop peur de mentir.

"Si je pars, est-ce que tu me suivrai ?"

Je sais que je suis restée silencieuse.
"Si je reste, est-que tu partirai ?"

On marchera sur tout les trottoirs, de toute façon je ne te laisserai pas partir sans moi.

J'ai du mal à parler. Je n'aime pas ma voix. Je suis fragile. Je pleure trop souvent. Associale. Les autres ne m'aiment pas. Mais on s'en fou des autres non ? Parfois. Mes amis se comptent sur les doigts d'une main. Je sers le point pour ne pas qu'ils s'échappent, même si c'est inutile. Je sais qui ne s'échapperont pas.
Je sais que je t'aime trop. Je sais que je ne m'aime pas assez.
Je ne pensais pas que ça puisse poser problème.


 


P1000216

La tristesse du bonheur aléatoire. Tout ira mieux demain.


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